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PRISE DE POSITION SUR LES DERNIERES SANCTIONS
CONTRE LES MEMBRES DE LA FRACTION

- Un blâme pour les camarades Aglaé et Sarah ;

- 4 semaines de suspension pour les camarades Olivier et Juan ;

- une suspension supplémentaire pour le camarade Juan jusqu'au prochain BI plénier (en janvier prochain ?) et, toujours pour ce dernier, une interdiction de rencontrer et de discuter avec quiconque au sein du CCI.

La Fraction dénonce les nouvelles sanctions qui viennent d'être adoptées contre ses 4 membres à Paris. Elle veut, d'abord et avant tout, dénoncer ici la véritable fuite en avant vers le suicide politique dans laquelle la tendance liquidationniste entraîne la grande majorité des camarades et le CCI comme un tout. Car en entraînant l'organisation et les camarades dans cette dynamique infernale de sanctions et de discrédit contre des militants, c'est le CCI et tous ses militants que l'on détruit, pas la Fraction. En particulier, nous voulons attirer l'attention de tous sur la mesure, inédite dans l'histoire du mouvement ouvrier (1), de complet isolement auquel on prétend soumettre le camarade Juan, membre de la Fraction. Cette mesure signifie bien évidemment qu'il lui est interdit de prendre contact avec des camarades mais elle implique aussi une interdiction qui est faite à tout militant du CCI de lui adresser la parole. Qui peut, dans une organisation communiste, accepter une mesure aussi inique ? Notre Fraction, elle, ne le peut pas (2). De plus, laisser passer une telle sanction c'est s'engager dans un processus qui va obligatoirement amener l'organisation et ses militants à voter de nouvelles sanctions contre nous. Cette fuite en avant, cette impasse dans laquelle on amène chaque fois plus de camarades, au nom de l'unité et de la discipline de l'organisation, liquide les principes, l'esprit et la vie même du CCI. De manière immédiate, elle permet de repousser le débat de fond, d'empêcher qu'il puisse se faire de la façon la plus claire, la plus large et la plus collective. Pour les liquidationnistes, ce qui est le plus redouté et qu'il faut à tout prix faire taire, c'est l'expression conséquente et organisée des désaccords politiques. Pourquoi une telle peur, pour ne pas dire une telle panique ? Parce que l'existence même de la Fraction est une menace pour la tendance liquidationniste. En grande partie, ce sont les membres de la Fraction qui ont rédigé les textes et les prises de position dont elle se réclame (cf. bulletin n°1 de la Fraction). C'est la Fraction qui présente un rapport d'activité alternatif. C'est elle qui défend la continuité et la validité de la politique du CCI depuis 1996. C'est la Fraction qui oppose une explication alternative à la ridicule et paranoïaque fable du "clan-pavillon-bis" pour expliquer la crise actuelle. C'est la Fraction qui avance des orientations alternatives pour surmonter cette crise. Jusqu'à présent, c'est la Fraction qui assume la critique et la dénonciation de la proposition de CI permanente proposée par le dernier rapport d'activités adopté par le BI. C'est la Fraction qui appelle au combat contre les changements des Statuts. Même si d'autres camarades ont exprimé des divergences, c'est la Fraction qui assume avec conséquence et une cohérence globale le combat contre la méthode idéaliste et les conclusions opportunistes, liquidationnistes, de ce que l'on prétend être un Texte d'orientation. C'est cette confrontation ouverte, franche, de positions et d'orientations politiques antagoniques qui panique la tendance liquidationniste d'autant que la majorité des camarades du CCI appellent ce débat de leurs vœux (3). La manière honteuse, cachée, dont le Texte d'orientation – noyé au milieu d'un rapport "sur les discussions" de plus de 30 pages indigestes - et le rapport d'activités de la majorité ont été adoptés par le BI, c'est-à-dire sans réelle discussion dans l'organisation, est une des manifestations de cet affolement devant le débat ouvert et la confrontation politique frontale. (4)

La Fraction est aussi une menace pour la tendance liquidationniste parce que son existence même déplace le combat actuel du terrain psychologique et destructeur du "combat contre le clanisme" et de l'autocritique/autoculpabilisation personnelles à celui de la confrontation politique ouverte. Hors de leur terrain de "'l'anti-clan-pavillon-bis" et de l'autocritique individuelle, les liquidateurs n'ont plus d'argument et n'ont plus de force. Ni même de légitimité. L'existence de la Fraction impose le combat politique en termes de classe. Elle rend ridicule l'explication de la crise actuelle par le clanisme, par des théories stupides selon lesquelles les membres de l'ancien SI "auraient été jaloux de l'affection particulière que MC avait pour Peter" (dixit Krespel au SI mensuel d'août) ou que la Fraction n'est qu'un "regroupement affinitaire" dont le seul but est d'attaquer certains camarades (5). Par contre, s'il existe une constante dans cette crise, c'est bien le refus de la discussion et de la confrontation ouverte des positions : le silence de Louise au 14° congrès de RI alors qu'elle est en désaccord ; les opérations de retardement et de sabotage pour la publication et la discussion de la contribution du SI (mars 2000, BII 276) sur les difficultés du SE et la confiance ; l'accord formel avec le texte du SI alors que, dans les couloirs, on le critique et on accuse un nouveau "clan-pavillon" ; enfin le refus de poser cette dernière question ouvertement face à l'organisation et ce jusqu'à nos jours.

"Le régime de l'organisation consiste donc, non à étouffer les divergences mais à déterminer les conditions de leur solution. C'est-à-dire, en ce qui concerne l'organisation, de favoriser, de susciter leur manifestation au grand jour au lieu de les laisser cheminer clandestinement. Rien n'empoisonne plus l'atmosphère de l'organisation que les divergences restées dans l'ombre. Non seulement l'organisation se prive ainsi de toute possibilité de les résoudre, mais elles minent lentement ses fondations. A la première difficulté, au premier revers sérieux, l'édifice qu'on croyait en apparence solide comme un roc, craque et s'effondre, laissant derrière lui un amas de pierres. Ce qui n'était qu'une tempête se transforme en catastrophe décisive" ("La discipline… force principale…", Internationalisme 25 d'août 1947, repris dans la Revue internationale 34, souligné par nous). Qu'en pensent aujourd'hui les membres du BI par rapport à ce qu'ils ont cru lors du congrès ?

Voilà la réalité historique. Voilà le but réel de la politique actuelle de la tendance liquidationniste. Elle a une peur bleue de la lumière, de la discussion ouverte, franche, et des positions tranchées. Comme la droite de la social-démocratie avant et après 1914, le stalinisme dans les années 20 et… le comité central du PCI en 47, elle n'a à la bouche que les mots d'unité et de discipline, mots vidés de leur sens prolétarien, c'est-à-dire de toute vie politique de classe, et cela afin d'imposer ses "positions" et nier l'existence de deux lignes politiques opposées et inconciliables.

Des sanctions iniques, contraires à l'esprit des statuts du CCI

C'est dans ce contexte que prend tout son sens la fuite en avant dans la discipline formelle, les provocations et les sanctions. Mais voyons de plus près comment sont motivées les dernières sanctions : les premières (blâmes et suspensions de 4 semaines) ont été prises parce que les 4 camarades ont quitté la réunion du SI mensuel du 20/10/01; quant à la suspension de Juan jusqu'au BI plénier de janvier (?), elle a été prise suite à la "confession" de la camarade Aurora (RM) concernant une soi-disant réunion parallèle au Mexique.

- Pour ce qui est du premier motif (avoir quitté la réunion du SI mensuel), nous tenons à informer tous les militants du CCI que, quelques jours avant le SI mensuel, nous avons envoyé une lettre (cf. bulletin n°1) demandant une rencontre avec une délégation du SI ou du BI afin de définir ensemble les modalités de fonctionnement de la Fraction et de ses membres au sein de l'organisation. La veille du SI, nous avons reçu un coup de téléphone de Bruno qui, "suite à notre lettre et au nom du SI", invitait les 4 camarades au SI mensuel, nous laissant entendre que l'OC prenait en compte les demandes de la Fraction. En réalité, c'était un "piège" car la réunion avait manifestement pour objet de faire le procès des membres de la Fraction, un par un, comme l'atteste l'ordre du jour qui était proposé. Sur les questions qui concernaient la Fraction, le SI nous faisait la vague promesse de faire un point en fin de journée, ce qui était, pour nous, inacceptable d'autant plus que, dernièrement, nous avions fait les frais de manipulations des ordres du jour (points, résolutions et motions proposés par les minoritaires repoussés en fin de réunion, comme à Paris en diverses occasions, et finalement "reportés", c'est-à-dire éliminés dans les faits). C'est pour toutes ces raisons que nous avons pris, en tant que Fraction et non en tant qu'individu, la décision de nous retirer. La seule réponse que donne l'OC à notre légitime attitude se résume dans les blâmes adressés à Aglaé et Sarah et aux 4 semaines de suspension pour Olivier et Juan. Cette réponse disciplinaire dirigée contre les camarades individuellement alors qu'il s'agissait d'une décision politique de la Fraction, viole le point 48 des statuts selon lequel "en aucune façon, des mesures disciplinaires ne peuvent se substituer à cette discussion pour résoudre les désaccords". Et surtout, elle est la manifestation nette et sans ambiguïté que le SI mensuel ne veut pas reconnaître la Fraction et qu'il est prêt pour cela, à engager l'organisation dans une spirale sans fin de sanctions contre nous.

- Quant au motif avancé pour justifier la nouvelle et lourde sanction contre Juan, il semble que, lors de la récente conférence panaméricaine, la camarade Aurora a "révélé" que, dans une réunion qui s'est tenue cet été à Mexico, Juan aurait accusé Louise d'être un agent de l'Etat. En tout cas, c'est ce qui a été rapporté par Peter en section de Paris. Avant toute chose, le camarade Juan dément (6) formellement avoir porté cette accusation et demande à avoir une confrontation avec Aurora (au moins par écrit). Il est curieux que sur les sept camarades de RM qui ont participé à cette réunion estivale - réunion dont avait été prévenu le SI, et proposée formellement en réunion de section, donc tout à fait officielle contrairement à ce que dit la résolution adoptée qui parle de "réunion parallèle -, seule la camarade Aurora a ressenti le besoin de faire une "confession spontanée (7). C'est d'autant plus curieux que c'est justement cette camarade qui, lors de cette discussion, était allée le plus loin pour expliquer les comportements de Louise et qui avait fait part de ses réflexions personnelles assez avancées sur le sujet.

Mais ce qui est proprement inadmissible, c'est que ce fait ait été balancé, sans vérification, en réunion de section de Paris puis, nous l'imaginons, au SI mensuel afin de faire adopter la sanction contre Juan. Ainsi, le camarade Juan n'a pas été entendu avant que cela soit mis sur la place publique contrairement à ce qu'exige le point 45 des Statuts. Une accusation d'une extrême gravité, et qui, de plus, touche à l'intégrité de plusieurs camarades, est balancée et utilisée sciemment afin de faire adopter une mesure particulièrement sévère et inique. Tout est bon pour discréditer, démoraliser, isoler, et faire démissionner un camarade.

La mesure d'isolement contre Juan

Il est donc interdit à tout camarade de rencontrer et de discuter avec Juan. Il est clair que cette mesure prépare les sanctions à venir contre la Fraction et ses membres jusqu'à la suspension ad vitam eternam. C'est-à-dire une exclusion à peine déguisée. On nous place aujourd'hui devant une alternative méprisable :

soit les camarades de la Fraction se soumettent à cette décision et alors la Fraction n'existe plus;

soit ils ne la respectent pas, Juan continue de participer aux travaux et au combat de la Fraction et alors cette dernière sera sanctionnée.

Cette mesure qui tourne le dos aux principes du CCI a eu un précédent que nous rappelle d'ailleurs le texte de MC d'Internationalisme déjà cité (Revue internationale 34) :

"Voici ce que nous écrit, à ce sujet, un camarade du PCI d'Italie (…) : «En se référant à votre demande de réunions communes pour d'ultérieures discussions, votre proposition a été rejetée. En plus, ordre a été donné à tout camarade de rompre toute communication avec les fractions dissidentes. J'ai donc le regret de vous prévenir de ne pouvoir pour l'avenir continuer mes liaisons avec votre groupe» signé Jober, le 9 décembre 1946."

Voici la réponse qu'a fait MC et dont le CCI s'est toujours revendiqué (Pour combien de temps encore ?°) :

"Cette décision intérieure et secrète a-t-elle encore besoin d'être commentée ? Vraiment pas. Nous ajouterons seulement qu'à Moscou, Staline a évidemment des moyens plus appropriés pour isoler les révolutionnaires : les cellules de la Loubianka (prison de la Guépéou), les isolateurs de Verkhni Ouralsk et, au besoin, la balle dans la nuque. Dieu merci, la GCI n'a pas encore cette force et nous ferons tout pour qu'elle ne l'ait pas et jamais, mais ce n'est vraiment pas de sa faute. Ce qui importe en définitive, c'est le but poursuivi et la méthode, consistant à chercher à isoler, à vouloir faire taire la pensée de l'adversaire, de ceux qui ne pensent pas comme vous. Fatalement et en correspondance avec la place qu'on occupe et la force qu'on possède, on est amené à des mesures de plus en plus violentes. La différence avec le stalinisme n'est pas une question de nature mais uniquement de degré" (souligné par nous).

Fatalement, comme dit MC, les camarades du CCI à qui l'on fait voter aujourd'hui toutes ces résolutions et sanctions, vont être amenés à voter des mesures de plus en plus violentes, dans un processus où leur conviction et leur conscience politiques vont être chaque fois plus atteintes, attaquées et détruites. On ne transgresse pas l'esprit et la lettre des principes organisationnels impunément, sans que cela n'entraîne des conséquences bien trop souvent irréversibles. Il sera de plus en plus difficile de revenir en arrière.

Quelle est la conclusion de MC concernant cette mesure d'isolement ?

"Toute la conception sur le régime intérieur de l'organisation et de ses rapports avec la classe se trouve illustrée et concrétisée par cette décision, à notre avis, monstrueuse et écœurante. Excommunication, calomnie, silence imposé, telles sont les méthodes qui se substituent à l'explication, la discussion et la confrontation politiques. Voilà un exemple type de la nouvelle conception de l'organisation".

Est-il besoin de dire ici que nous reprenons mot pour mot ce qu'Internationalisme défend alors et qui s'applique complètement à la dynamique fatale dans laquelle les liquidationnistes d'aujourd'hui entraînent le CCI et ses militants. Encore une fois, c'est bien la Fraction qui défend la continuité et la défense de la Gauche communiste et du CCI.

La Fraction appelle les militants du CCI à rejeter cette dynamique destructrice

La Fraction dénonce ces sanctions. Il est clair qu'elle n'appliquera pas, en son sein, la mesure d'isolement à l'égard du camarade Juan. Elle exige le retrait, voire la "suspension" de ces sanctions. Au cas où ces sanctions ne seraient pas levées, elle fait d'ores et déjà appel devant la CE, le BI et les futurs congrès de ces mesures iniques. Elle appelle tous les camarades qui attendent avec impatience et angoisse l'ouverture d'un réel débat sur les questions de fond, qu'ils soient en accord ou en désaccord avec les positions qu'elle défend, à intervenir pour que les sanctions soient levées.

Comme l'atteste toute l'expérience du mouvement ouvrier, en laissant la dynamique actuelle de sanctions et de discipline formelle se substituer à la confrontation des positions "on est amené à des mesures de plus en plus violentes qui tournent le dos à l'expérience du mouvement ouvrier, aux acquis de la Gauche communiste et du CCI, et amènent les militants à l'impasse et à la démoralisation, si ce n'est à l'écœurement.

Nous nous adressons à tous les camarades du CCI soucieux de la sauvegarde de l'organisation et de la défense de tous ses militants, et "c'est avec pleine conscience et mesurant toute la gravité que nous leur crions : «Halte là. Il faut rebrousser chemin, car ici la pente est fatale»" (La discipline…, Marc (alias MC), Internationalisme 25).

La Fraction le 28/10/01


Notes:

1 A l'exception des "isolateurs" staliniens en Sibérie. A-t-on interdit à Bordiga de discuter avec Trotsky, avec Perrone ? Est-ce que les camarades se rendent compte de ce qu'on leur fait voter, de la signification politique et des conséquences pour le CCI et pour leur propre conviction et conscience politiques quand ils adoptent de telles mesures ?

2Tout le monde sait, à commencer par les liquidationnistes qui ont déjà préparé le terrain pour d'autres sanctions, et comprend très bien que la Fraction ne peut appliquer une telle mesure sauf à ce qu'elle se suicide.

3 La dernière expression caricaturale de cette panique est apparue clairement lors du dernier BI plénier. Alors que la grande majorité des camarades présents étaient soulagés et allaient même jusqu'à saluer le retrait de l'Adresse du Collectif car ils y voyaient la possibilité du débat ouvert – même si nous ne partagions pas et ne partageons toujours pas leur point de vue, nous respections et respectons toujours leur souci de l'unité de l'organisation – une autre tendance représentée par les interventions de Peter n'était pas du tout soulagée. Déjà à la fin de la réunion du BI, lors du vote des résolutions, elle n'a eu de cesse d'insister sur la supposée déloyauté des membres du Collectif et de réclamer l'indispensable autocritique que ces derniers devaient faire. Les uns avaient une démarche basée sur la confiance dans la force du CCI et dans ses militants. Les autres continuaient d'instiller la méfiance. C'est le sentiment que la majorité des membres du BI, et certainement avec eux l'ensemble des militants du CCI, voulaient un débat ouvert sur les questions de fond (Texte d'orientation, changement des statuts, CI permanente et autonome), qui a amené les minoritaires du Collectif présents au BI à proposer la dissolution de celui-ci. Cette attitude de la majorité du BI, fidèle à l'esprit et à la méthode du CCI, a malheureusement été battue en brèche par ceux qui ne veulent pas du débat et de la confrontation des positions. Elle s'est accentuée à la réunion suivante de Paris et a été reprise par la CE et sa fameuse résolution refusant aux membres du Collectif toute publication de leurs textes tant qu'ils n'auraient pas fait leur autocritique personnelle (!).

4 D'un point de vue politique, cette attitude est une manifestation du manque criant de confiance que la tendance liquidationniste a dans ses propres "innovations" théoriques et politiques D'un point de vue prolétarien, elle est la marque de l'opportunisme et du reniement honteux des principes du CCI en matière d'organisation.

5 Est-ce que les camarades se rendent compte de l'effet que l'explication de cette crise par le clanisme et la "jalousie" aura dans le milieu politique prolétarien quant à la crédibilité et l'autorité politique du CCI ?

6 Ce n'est pas Juan, mais Peter (cf. les notes de la réunion de Paris du 22/9/01) qui se fait le porteur "scandalisé" d'une accusation que personne n'a émis à ce jour

7 Devant le démenti de Juan – avant son exclusion de la réunion de section du 24/10/01 -, Peter a reconnu avoir discuté avec Aurora avant la réunion. La "confession" n'était donc pas "spontanée".


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