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Le PC belge (1928) et le CCI (2002-2003)
Le régime intérieur caractérise ipso facto la nature d’une organisation

Dans le combat organisationnel mené avant et au moment de notre exclusion du CCI, nous avons eu maintes fois recours à l’histoire du mouvement ouvrier. Nous avons ainsi rédigé une brochure plus particulièrement axée sur la période de la bolchevisation zinoviéviste de l’IC. Nous disions dans son introduction : "Les éléments historiques qu'elle présente, ont répondu aux besoins de notre combat et nous ont donné un cadre historique sur lequel nous pouvions asseoir notre action, fonder notre démarche et affermir nos convictions. Sans ce retour à l'expérience historique, nous aurions eu le plus grand mal à maintenir une cohérence politique et principielle dans le feu des événements…"

Nous disions aussi : "… cette brochure aborde la première phase et une dimension bien particulière du processus de dégénérescence de l'IC et du PCF : la politique de bolchevisation menée par la direction zinoviéviste de l'IC…".

"(…) Nous estimons important pour l'avenir et pour les futures générations de révolutionnaires, de partager la réappropriation historique que nous avons accomplie afin qu'elle reste vivace. Elle nous a fait défaut. Elle a fait défaut au CCI. Avoir en tête comment un processus de destruction organisationnel et politique peut naître et se développer, avoir en tête les principes militants et organisationnels sur lesquels il ne faut pas transiger, avoir en tête comment des militants sincères, honnêtes, dévoués, courageux, peuvent être amenés soit à capituler politiquement en renonçant à leur conviction politique, et ainsi à participer au processus opportuniste même, soit à capituler personnellement comme militant par la démission et l'abandon de l'engagement militant, est indispensable pour armer les organisations révolutionnaires et leurs militants contre tout processus opportuniste au plan organisationnel."

Nous percevions, à cette époque, l’importance de deux idées :

* celle de ne pas capituler et, parallèlement, de ne pas accepter la discipline formelle pour pouvoir continuer à défendre des principes ; ce qui signifie que quoi qu’il arrive, on ne doit pas transiger sur la défense de ses positions politiques.

* celle selon laquelle la question du régime intérieur est une question importante que les révolutionnaires doivent aborder en tant que telle mais, à l’époque, nous n’étions pas allés voir au-delà de ce premier niveau de réflexion.

Nous affirmions aussi dans l’introduction de cette même brochure, ne pas avoir "la prétention de proposer ici un document achevé, définitif ; ni celle d’avoir fait le tour de la question." C’était particulièrement vrai car aujourd’hui nous pouvons préciser et aller plus loin dans notre réflexion :

* d’une part, il nous semble intéressant de porter à la connaissance de nos lecteurs d’autres manifestations de la politique inqualifiable des staliniens contre les gauches, comme le montre le document de l’Opposition du PC belge, publié ci-après, qui dénonce les méthodes des bolchevisateurs.

* d’autre part, nous avons compris de nouveaux aspects de la question. Dans l’histoire, après la bolchevisation, il y eut chronologiquement la stalinisation des PC. Que voulons-nous dire par là ? Que le régime intérieur d’une organisation est une question clé, une question politique à part entière et que son atteinte par la dégénérescence a des conséquences redoutables sur l’involution d’une organisation politique révolutionnaire. Toute erreur politique dans ce domaine, si elle n’est pas rapidement corrigée, entraîne ipso facto la dégénérescence de l’organisation au même titre qu’une autre question politique apparemment plus classique. En tant que telle, attenter gravement au régime intérieur aboutit aussi à la perte d’une organisation révolutionnaire. Pour le CCI, comme pour l’IC, on peut constater que des attitudes de nature antagonique à celle du prolétariat s’amplifient, se cumulent et, au bout du compte, cela participe souvent d'une dérive opportuniste sur tous les plans, dérive qui si elle n'est pas contrecarrée, peut aboutir à un changement de nature de classe.

Et par exemple, entre exclure le camarade Juan des réunions de la vie de l’organisation (comme cela a été fait scandaleusement en octobre 2001) et jeter l’ostracisme sur tous les camarades de la Fraction comme s’ils étaient pestiférés (et cela bien avant leur exclusion) puis trouver le moyen de les traiter de "flics" et de "voleurs" etc., l’involution du CCI a fait un pas significatif. Sur cette pente, il est de plus en plus difficile de se retenir ; les litanies mensongères et les "scandales" se poursuivent et se développent, il suffit d’avoir un peu d’imagination. N’a t-on pas vu le stalinisme inventer, entre autres, le qualificatif d’"hitléro-trotskiste" contre les trotskistes ?

De même, il y a un fossé entre vouloir poser des questions de façon individuelle aux camarades de la fraction (ce qui est déjà douteux) et généraliser cette pratique à un groupe du camp prolétarien, comme cela a été fait au BIPR au cours de sa réunion publique du samedi 2 octobre 2004.

Revenons au Manifeste de l’Opposition que nous publions. En guise de présentation nous dirons qu’en Belgique l’Opposition est exclue au Congrès d’Anvers les 11 et 12 mars 1928 , à la suite du gonflement artificiel du nombre de membres dans certaines sections et des magouilles du regroupement autour de Jacquemotte, qui allait devenir le fourrier de Staline. La Gauche, qui possédait la majorité au comité central et dont Van Overstraeten était le secrétaire général du PC, se retrouve ainsi en minorité (34 mandats contre 74) puis exclue sans que cette exclusion n’ait été prononcée formellement.

Le parallèle entre l'expérience vécue par la Gauche belge, résumé dans ce Manifeste, et celle de la fraction du CCI est saisissant. Ce sont exactement les mêmes méthodes qui ont été utilisées par le stalinisme contre l'Opposition d'alors et par les liquidationnistes du CCI contre les opposants à la "nouvelle politique" et contre la Fraction interne. Le lecteur intéressé peut se référer tout simplement à l’Epilogue de l'Historique du SI publié dans le bulletin 25 et à l'ensemble des bulletins de la Fraction, en particulier les premiers, et faire ainsi ce parallèle. C'est stupéfiant.

Dans le Manifeste de l’Opposition on peut lire :

1 - "Les majoritaires veulent donc expulser l'opposition du Parti. Mais ils veulent opérer l'expulsion dans 1es meilleures conditions pour eux. I1s voudraient rendre l'opposition impuissante, tant au dehors du parti qu'au dedans. Ils voudraient la disperser, l'anéantir moralement et matériellement. C'est pourquoi ils n'osent prononcer l'expulsion en bloc. Ils voudraient d'abord trouver les moyens de corrompre politiquement une partie de l'opposition, tenter de l'impressionner à force de mensonges et de calomnies, pour ensuite se défaire « des dirigeants » de l'opposition."

De même dans le CCI, les organes centraux n’ont jamais voulu reconnaître l’existence de la Fraction interne jugeant que ce "n’était pas une vraie fraction" et que "les conditions politiques pour la constitution d’une fraction n’étaient pas réunies" (CE plénière du 17 et 18 novembre 2001 Bulletin interne de RI 251). Le problème est que ce n’est pas aux organes centraux, ni même à la majorité de l’organisation, de décréter qu’une fraction est "vraie" ou "fausse". Et sur quelle base pourrait-elle le faire ?

L’explication essentielle était, en ce qui nous concerne, que notre expulsion était scellée dès le début de la crise et qu’il valait mieux nous isoler et traiter nos cas de manière individuelle plutôt que de traiter le problème de l’expulsion d’un groupe uni sur des bases politiques. L’Epilogue montre clairement comment le liquidationnisme a cherché, puis réussi, à "trouver les moyens de corrompre politiquement une partie de l'opposition, tenter de l'impressionner à force de mensonges et de calomnies, pour ensuite se défaire «des dirigeants» de l'opposition". Dans notre cas, les "dirigeants" sont les militants qui, refusant de démissionner ou de capituler, se sont montrés les plus convaincus et décidés, et qui se sont regroupés dans la fraction interne.

2 - "Ils proposent la désignation d'une commission chargée de la rédaction d'une série de questions qu'ils veulent poser, individuellement, aux membres de l'opposition. Ils estiment devoir agir ainsi "pour que le parti ait toutes les garanties pour l’exécution de ses directives".

L'opposition n'avait pas à se cacher le sens réel qu'allaient avoir ces questions. Ce serait non seulement, sous des formes à peine modifiées, le renouvellement de l'exigence du suicide politique, mais aussi l'obligation ferme de souscrire et de participer à l'ignoble travail de calomnie dirigé contre l'opposition russe et notre propre opposition, tant pour ce qui concerne notre action nationale qu’internationale."

Le parallèle avec la constitution de la dernière Commission d'Investigation par les liquidateurs du CCI et la méthode que celle-ci a utilisée contre les opposants à la "nouvelle politique" est de nouveau frappant. Le parallèle avec les exigences contenues dans les lettres adressées au camarade Michel afin qu’il accepte de "reconnaître sa responsabilité de premier plan et condamner la fraction pour ses comportements", publiées dans le Bulletin 28 est encore plus évident ; c’est la fameuse "exigence du suicide politique, mais aussi l'obligation ferme de souscrire et participer à l'ignoble travail de calomnie contre l'opposition...." évoquée par l’Opposition belge.

Une nouvelle méthode a fait fureur alors dans le CCI : c’est la pratique des petits interrogatoires imposés en pleine réunion aux membres de la Fraction (à Paris puis au Mexique), pris individuellement, et dont les réponses étaient exigées immédiatement. C’était des méthodes inédites. Cette mise au pied du mur est tout à fait stalinienne (cf. Bulletin de la Fraction, n°4 du 16/12/2001 - page 22).

Mais cette méthode a également été utilisée à la réunion publique du BIPR évoquée plus haut où le CCI a sommé, par 2 fois, le BIPR de se prononcer comme si l’on discutait politique par le jeu des questions-réponses et par oui ou par non à des interrogatoires. En fait, ce genre de pratique pue la magouille et a pour but essentiel d’essayer de troubler et "coincer" l’interlocuteur. N’est-ce pas ainsi que pratiquent les flics ? Avec leurs interrogatoires et leurs procès verbaux ! Il n’y a pas loin entre les méthodes des flics et celles des staliniens qu’utilise de plus en plus facilement le CCI.

Le CCI est allé encore plus loin en singeant les staliniens belges. Avant la conférence extraordinaire de 2002 qui en fin de compte nous a exclus, il a été écrit à chacun d’entre nous : "ta participation à la Conférence et au Congrès est conditionnée par ton engagement loyal à respecter les statuts de l’organisation et les décisions de son organe central." Et, il fallait que chacun présente "une argumentation écrite. Celle ci doit nous parvenir au plus tard le vendredi 22 mars. Tu dois également te rendre disponible le soir du vendredi 29 mars afin de présenter cette argumentation". Et cela devait se faire devant une énième commission, spécialement mise en place pour l'occasion, qui devait dire à chacun s’il assistait ou non au Congrès. Les liquidateurs du CCI ont décidément beaucoup appris des staliniens ! D’une seule commission l’on est passé à plus d’une demi douzaine pour le CCI.

3 - "Étant avertie que l'opposition ne pouvait capituler, la majorité marquait donc son intention de se défaire un à un des membres de l'opposition. Celle-ci avait annoncée sa réponse collective."

De même, une fois convaincu que les membres de la fraction ne capituleraient pas, le CCI a tenté de dissocier tous nos "cas". Il y eut le cas Jonas dont on fit une "affaire", le traitant de flic et l’excluant "pour indignité politique" en février 2002 (il a appris cette exclusion en lisant le journal RI). Puis, a été créé le cas Juan qu’on considéra comme un "voyou" et un "excité" et qui subit une longue liste de sanctions disciplinaires totalement injustes et injustifiées. Et enfin, celui des autres camarades : Ol, Aglaé, Sarah à qui l’on faisait des courriers individuels remplis de menaces et de chantages , et ceci après qu’ils aient été interdits, pendant plusieurs mois au début de l’hiver 2001, de réunions de section de Paris et tenus à l’écart de toute activité de l’organisation (interdiction de diffuser la presse et les tracts de l’organisation, etc.). Bien sûr, la démarche politique du CCI ramène tous les combats politiques à des affaires d’individus plus ou moins bons, plus ou moins beaux, etc.. comme l’IC l’a fait pour les individus Bordiga, Trotski ou autre Zinoviev ; et l’on ne s’embarrasse pas d’inventer même un "trotskisme" ou un "bordiguisme" pour étayer les accusations les plus ignobles.

A la Conférence extraordinaire du CCI de mars 2002 (cf. Bulletin de la Fraction n°9), une résolution surréaliste a été pondue mettant en avant des conditions qui s’appliquaient spécifiquement à Juan, puis d’autres conditions pour Aglaé et enfin d’autres pour Sarah et Olivier. Dans le même sac, chacun subissait un sort différent.

4 - "Bien qu'elle disposait, disait-elle, d'un "matériel" suffisant pour prononcer des exclusions, elle voulait se contenter, momentanément, d'une mesure de suspension de 6 mois, de tout mandat responsable."

Comme le PCB, le CCI actuel, non content d’accumuler les sanctions individuelles contre les camarades de la Fraction, prononça leur "suspension" de toute activité militante au sein de leur organisation.

Nous écrivions d’ailleurs :

"Les membres de la fraction n’ont plus le droit de participer à la vie de leurs sections ;

Les membres de la fraction ont été écartés de toutes tâches organisationnelles (leurs fonctions dans les organes centraux) ;

Les membres de la fraction ne peuvent plus intervenir et vendre la presse ;

Les membres de la fraction ne peuvent plus payer leurs cotisations, ils sont obligés de les remettre à une tierce personne de confiance ;

Les membres de la fraction ne reçoivent plus la presse, ils sont obligés de l’acheter dans les librairies ;

Les membres de la fraction ne reçoivent plus les bulletins internes (au dernier BI il a été annoncé l’existence d’un bulletin, nous ne l’avons jamais reçu).

Qu’est ce que cela veut dire ? Quand on parle de l’exclusion d’un militant, cela ne signifie-t-il pas qu’il est exclu de toute activité militante et politique ? (...)

Messieurs, un peu de courage, assumez vos actes et vos positions.." (Bulletin de la Fraction n°7, page 20).

Tout cela préparait notre discrédit dans le CCI en vue de faire passer notre exclusion et la rendre "propre" pour l’extérieur. Comment peut-on garder dans l’organisation des individus si horribles ? La "liquidation" n’en restera pas là car ce n’est pas sur cette base que les camarades seront exclus. Elle a utilisé la "troisième méthode : sectaire et bureaucratique" décrite dans le Bulletin n°7 de la Gauche communiste de novembre 1946. "La troisième méthode consiste à "juger" d'en haut par quelques éléments des organismes "supérieurs". (…) Ce sont des résolutions publiées par les Comités Centraux ou Commissions Exécutives, résolutions prononçant "ad hoc" des mesures organisationnelles et disciplinaires, des exclusions administratives. En un mot, on tâche de couper le groupe visé du reste de l'organisation et cela par tous les moyens. C'était la méthode à l'honneur dans l'IC du temps de Zinoviev et de Staline.

C'est cette dernière méthode qu'on emploie aujourd'hui contre nous et qui semble vouloir triompher dans la GCI. Cela n'est pas dû au hasard.

Les méthodes impliquent une politique, elles ont leur corollaire et leur source dans toute la ligne politique d'une organisation." (souligné par nous).

Et dans le CCI, la direction "liquidatrice" n’eut même pas le courage de nous exclure dans un premier temps. Les membres de la fraction reçurent une nouvelle lettre individuelle, leur disant : "Tu te mets toi-même en dehors du CCI. A toi de décider, au moment de la Conférence, si tu maintiens cette décision de quitter l’organisation". (Bulletin de la Fraction n°8, page 21) Mais où est-on ?. Nous n’avons jamais décidé de quitter l’organisation puisque nous avions même créé une Fraction. En nous organisant en Fraction pour défendre l’organisation que nous croyions, à tort ou à raison, dégénérescente à l’époque (aujourd’hui, nous n’avons plus de doute sur l’état du CCI !), nous avons décidé de mener le combat pour l’organisation, dans l'organisation.

Que voulait le CCI ? Que nous renoncions à notre combat, à nos convictions, bien sûr ! Ce qui rejoint complètement ce que disait l’Opposition belge par rapport aux méthodes des staliniens de l’époque :

"Elles peuvent se résumer à ce qui suit :

1. Etes-vous prêts à renoncer à tout jamais aux vues de l'opposition ?

2. Etes-vous prêts à attaquer demain, avec la dernière violence, ces vues et à vous présenter par conséquent, vous-mêmes, comme des néo-mencheviks, des contre-révolutionnaires de la veille?"

5) - "A l’issue du congrès, les membres de la Gauche ne sont pas exclus en présence des envoyés du Komintern : Jules Humbert Droz et Palmiro Togliatti. En effet, la majorité ne veut pas que cela apparaisse, aux yeux des militants, comme des exclusions pour divergences politiques mais pour "indiscipline", pour "ne pas avoir respecté les décisions fédérales ou celles du congrès".

La Conférence extraordinaire du CCI de mars 2002 prit aussi une résolution d’exclusion des camarades sans employer le mot et a crû masquer celle-ci derrière l’affirmation gratuite et mensongère : "tu te mets toi-même en dehors du CCI" (cf. courrier cité précédemment – Bulletin N° 8, page 21) qui accuse le condamné d’être son propre bourreau. Rien de tout cela n’apparaît ouvertement dans la résolution ( ?). Oublié ! Envolé ! C’est à un tel point de manque de clarté que la Fraction fut obligée d’écrire, elle-même, une lettre pour obtenir des explicitations concernant son statut comme collectif ainsi que celui de chacun de ses membres (lettre du 17 avril, Bulletin n°9 page 28), ce qu’elle n’obtint jamais. Mais l’on continuait à nous salir et à tirer à boulet rouge sur nous (Cf. la réunion publique de Paris, Bulletin de la Fraction n° 11)

"Effectivement, trois jours après le congrès, War Van Overstraeten est exclu pour ne pas avoir remis son mandat de député ; le jour suivant Hennaut, Dumortier et Vereecken le sont pour avoir pris une partie du matériel du PCB. Ce fait a déjà été soulevé au Congrès et la Gauche s’est déjà élevée contre ces procédés ; mais les staliniens en ont tiré partie pour expliquer que cette dernière cherche déjà à s’organiser en dehors du parti."

Le CCI va trouver une nouvelle affaire pour exclure définitivement les membres de la Fraction interne alors qu’ils avaient déposé un ‘Recours’ comme cela se fait dans toute organisation internationale lors de son Congrès international qui se tenait en 2003. Les camarades ne sont exclus ni pour indiscipline ni pour toute autre raison mais pour un motif grave : parce que ce sont des "agents de la police" puisqu’ils ont, soi-disant, fait connaître la date de la Conférence de la section au Mexique. C’est plus "propre" comme justification ! C’est plus facile à expliquer aux croyants et aux sympathisants qui ont été largement travaillé au corps et auxquels on a recommandé de ne pas lire les bulletins de la Fraction puisqu’ils étaient inspirés par "la Préfecture de police".

Toute la politique "liquidationniste" contre la fraction jusqu'à son exclusion et sa condamnation publique n'est-elle pas qu'un calque quasi parfait de ce que la Gauche belge dénonce dans son Manifeste ?

Olivier

Le 12/10/04


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