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0,99 euro ! Le prix auquel Peter, le liquidationniste en chef du CCI, évalue son honneur...

Lors de la Fête de Lutte Ouvrière, une scène particulièrement cocasse a surpris et intrigué les militants et sympathisants de la Gauche communiste qui sont, pour la plupart, plus ou moins au fait des vicissitudes du CCI. Le dimanche 15 mai, à la fin du forum du PCI-Le Prolétaire (1), en plein milieu de la "Cité politique", sous les yeux ébahis de tous les avertis, le militant en chef du CCI, Peter, discutait "courtoisement" et "amicalement" avec deux de nos militants, Juan et Félix - ceux-là même qui ont été dénoncés encore dernièrement par la presse du CCI comme "égorgeurs et assassins".

Comment cette aimable rencontre a-t-elle pu avoir lieu alors que c'est justement Peter, le liquidateur en chef, qui, pour couvrir les comportements indignes de sa compagne Louise, a inventé, fomenté, provoqué, toutes les accusations et insultes contre nos militants pour pouvoir nous exclure ? Comment cela a-t-il pu être possible alors que c'est ce même Peter qui a fait voter, par le CCI, une motion (printemps 2002) interdisant tout lien personnel de ses membres avec les militants de notre fraction (après des décennies de camaraderie et d'amitié) ?

Certains militants du camp prolétarien, témoins de la scène, sont venus nous interroger par la suite, ironiquement, sur une éventuelle "réconciliation". Nous devons donc à tous une explication publique.

Peter avait déjà appelé notre camarade Juan à son domicile, le dimanche 27 mars, pour lui demander de lui rendre une vieille et insignifiante imprimante portable qu'il lui avait passée il y a quelques années pour les besoins militants du CCI. Sur le coup, Juan ne se souvenant même pas de cet objet, éclata de rire devant cet incroyable coup de fil et le ridicule de la demande. Peter, visiblement vexé, lui indiqua alors sèchement qu'il était prêt à accepter toute autre imprimante (!) et qu'il le rappellerait dans les deux jours pour avoir sa réponse. Ce n'est que le samedi 14 mai, premier jour de la Fête de LO, que Peter osa finalement rappeler. Tombant sur la compagne de Juan (lequel était) absent, il "exigea" que ce dernier ramène l'imprimante le lendemain à la Fête.

Le dimanche donc, devant "tout le monde", Peter est venu trouver Juan pour lui demander, avec une amabilité inattendue (voire avec obséquiosité), pourquoi il n'avait pas amené l'imprimante. Ce dernier le prit "gentiment" par le bras devant tout le monde et lui répondit, sur le ton de la confidence et de la "confiance", qu'il exigeait... que la demande soit faite par écrit. Devant l'air surpris et étonné de Peter, notre camarade lui a indiqué que cela était une garantie pour Peter lui-même. En effet, comment pouvait-il avoir confiance dans la parole, exprimée oralement et sans témoin, de quelqu'un qu'il avait accusé des pires turpitudes et qu'il n'arrêtait pas de dénoncer dans la presse du CCI comme étant "un voleur, un flic, un égorgeur, un assassin, un kidnappeur de militants, un maître-chanteur, un voyou et un lumpen, un fanatique, un haineux, un nazi, un stalinien, un fou, etc. tu continueras la liste puisque c'est toi qui la connais le mieux pour l'avoir inventée...". Et qu'il venait, quelques instants auparavant, de traiter publiquement de "voleur" dans le forum du PCI-Le Prolétaire... sous les yeux goguenards et rigolards des militants de LO ?

Quelle signification a cette bouffonnerie ? Elle en a deux. Peter s'est de nouveau publiquement trahi. Il reconnaît qu'il a menti et qu'il ne croit pas aux accusations qu'il a lui-même inventées contre nous. Et les militants du CCI sont une fois de plus bafoués et déshonorés.

Car, si Peter, grand inquisiteur et juge suprême, croyait dans les accusations qu'il a lancées - de voleur, d'assassin, de flic et de nazi haineux -, comment pourrait-il demander poliment et en "confiance" à l'un d'entre nous de lui remettre une imprimante, ou quoi que ce soit d'autre ? Et donc penser que le "voleur-assassin-kidnappeur-flic-maître-chanteur" puisse lui rendre l'objet de bonne grâce ? Les mots et les insultes n'ont plus de sens pour Peter et... pour le CCI actuel. C'est une preuve supplémentaire que les militants du CCI vivent de plus en plus hors du réel.

Ces militants, auxquels on a fait voter toutes les ignominies contre nous et qui les ont acceptées passivement au nom de la "défense de l'organisation et de son unité contre le plus dangereux des clans", sont publiquement bafoués, trompés, humiliés, ridiculisés, méprisés. Y en aura-t-il au moins un pour demander des comptes ? Car, si leur conviction militante n'avait pas été à ce point affaiblie, voire détruite, ils devraient demander des comptes à Peter, à sa compagne Louise et à leur coterie familiale érigée en Commission d'Investigation permanente, sur les accusations sordides qu'ils leur ont fait voter contre nous. Il devrait en aller de leur honneur de militant communiste.

A l'issue de notre discussion publique, "amicale" et "surréaliste" pour beaucoup - surtout pour nous-mêmes -, Peter visiblement surpris et déconfit, dans un sursaut d'orgueil "retrouvé" et de défi, nous a affirmé audacieusement que la lettre (de demande de l'imprimante) serait postée le lendemain même... Nous l'attendons toujours. Il est vrai que "la Poste marche de plus en plus mal". Mais il est surtout vrai que Peter et toute la faction liquidationniste ont horreur que nous ayons à notre disposition des écrits prouvant nos affirmations, écrits que nous pouvons opposer aux nombreux mensonges colportés contre nous, que nous pouvons rendre publics si nécessaire. N'est-ce pas la première et véritable raison pour laquelle nous avons été accusés de vol et de chantage dans le CCI, dès l'été 2001, à propos des notes de réunion et documents "politiques" internes dont nous avions refusé de nous dessaisir ?

Gageons que, depuis, "on" lui aura conseillé de ne pas nous écrire. Et comme cela, le CCI "officiel" pourra nier le fait que cette clownerie a eu lieu...

Un dernier mot sur cette pitrerie. Une imprimante identique à celle revendiquée par Peter, une Canon BJ 10 SX, est restée 7 jours au prix de vente de 0,99 euro (!) sans trouver d'acquéreur sur le site "Ebay" de vente aux enchères. C'est le prix auquel Peter lui-même - et son épouse Louise (2) - estime son honneur comme militant communiste et comme "être humain" pour reprendre les valeurs humanistes bourgeoises qu'utilise le nouveau CCI opportuniste. 0,99 euro ! Nous ne lésinerons pas sur la dépense : nous lui jetterons une pièce d'1 euro. Connaissant assez bien ses "qualités" depuis le temps, il est capable de la ramasser. Mais il faut qu'il nous écrive d'abord. N'est-ce pas la meilleure garantie pour lui de récupérer ses 0,99 euro ?

22 mai 2005.

Lorsque des révolutionnaires deviennent indifférents dans la sphère des principes, ils s'avilissent également sur le plan moral. (…)

Depuis la création du monde, il n'y a sans doute guère eu autant de menteurs que nos centristes. Pourquoi ? Parce que le centrisme est l'épitomé du manque de principe.
TROTSKY - Socialisme dans un seul pays et prostration idéologique (oct. 1929)


Notes:

1. Ce forum tenu par le PCI-Le Prolétaire a vu ce dernier et à sa suite notre fraction dénoncer toute participation au référendum sur la Constitution européenne comme un piège pour la classe ouvrière et une entreprise de diversion visant à l'éloigner des luttes sur le terrain de la défense de ses conditions de vie (cf. notre prise de position dans ce bulletin). Notre fraction a particulièrement insisté sur l'indispensable rupture avec toutes les forces de gauche - du PS aux anarchistes d'Alternative Libertaire, en passant par les trotskistes, de la LCR et de Lutte ouvrière, qui appellent à voter non - pour se tourner et s'orienter vers les forces politiques issues de la Gauche communiste, en particulier de la Gauche italienne des années 1920-1930 telles le BIPR, le PCI, et le CCI (malgré sa dérive opportuniste). Ce dernier est intervenu à notre suite pour défendre la même position et... pour nous dénoncer comme voleur.

2. Est-elle de nouveau "malade" ? Cela fait un moment que nous ne la voyons plus, dans les manifestations parisiennes, vendre la presse. Et elle n'est pas apparue non plus à la Fête de LO les samedi et dimanche. La dernière fois que nous avions relevé, dans ce bulletin, son absence, nous avions pu constater que son courage militant lui était revenu et qu'elle avait de nouveau assumé quelques interventions publiques, entourée et encouragée par de nombreux militants. "Plaise à Dieu" que notre vigilance "fraternelle" lui rende une nouvelle fois sa motivation "militante".


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