DU SI MENSUEL DE JANVIER 2001 (CONSTITUTION DE LA COMMISSION D'INVESTIGATION) AU 14^e CONGRES DU CCI

Nous reprenons ici l'Historique du SI (rédigé en juillet 2001) que nous avions arrêté à la constitution de la "Commission d'Investigation" au SI mensuel du 20 janvier 2001. Il s'agit pour nous aujourd'hui (1), exclus et ayant constitué une fraction dans le CCI, de finir la relation concrète du processus de cette crise jusqu'au terme de sa première phase : l'exclusion de notre fraction et la liquidation publique, et donc incontestable aux yeux des groupes et militants communistes, des acquis organisationnels du CCI. Comme nous l'avons déjà dit, nous sommes bien conscients que cette crise du CCI a des racines historiques dont certaines peuvent commencer à être entrevues. Mais elles devront faire l'objet d'une réflexion et d'un débat – sans doute contradictoire - au sein du milieu politique prolétarien comme un tout. De fait, il a déjà commencé (cf. entre autres, les prises de position du BIPR sur le sujet). Néanmoins, nous pensons que le processus même qui a mené à la crise, avait et continue à avoir, sa propre dynamique distincte, même si non indépendante des conditions historiques, politiques, programmatiques. Il convient donc aussi à ce niveau de donner le maximum d'éléments pour que les leçons sur ce plan puissent être discutées, clarifiées, et tirées. Nous ne doutons pas que ce type de processus de division, d'éclatement, d'implosion, voire de destruction d'une organisation et de ses militants, quelles que soient les motivations individuelles des principaux porteurs actifs de cette dynamique, se reposera d'une manière ou d'une autre dans le futur. Aujourd'hui, et sans doute demain sera-t-il trop tard, la fraction du CCI est la seule en mesure, pratiquement, matériellement, et politiquement, d'accomplir cette tâche qui nous semble indispensable. Sans ce travail, l'entreprise de liquidation des acquis du CCI qui passe aussi par la conclusion que toute organisation est inévitablement amenée à se transformer en une lutte entre chefs, pour le pouvoir, "entre clans" selon la faction liquidationniste du CCI – ce qui revient au même -, voire en secte, aura la voie libre. Nous nous y refusons et nous pensons qu'il y a un combat politique à mener sur ce plan. C'est pour cela que nous prétendons, et voulons, être la continuation principielle, politique et même organisationnelle du CCI. C'est comme cela que nous assumerons la défense de ses acquis et le bilan critique nécessaire. C'est pour cela aussi que nous continuons à exiger notre réintégration dans le CCI comme minorité organisée afin d'y mener notre combat de fraction. Nous savons que c'est un combat de longue haleine qui ne donnera sans doute que très peu de résultats immédiats. Mais il n'est pas d'autres voies, ni de raccourci.

Tout comme ses 14 premiers chapitres, cet Historique est uniquement basé sur les notes du SI. A ce titre, les faits mentionnés sont incontestables et irréfutables.

"C’est une tradition du mouvement ouvrier d’écrire sur des PV et d'y revenir peut être 5 ans après ou plus..." (Peter au SI le 8/2/01).

Quelques mois plus tard, pour les besoins immédiats de sa lutte organisationnelle au sein du CCI, le même Peter n'hésitera pas à rejeter cette tradition (qu’il a, lui-même, pourtant largement mise en pratique notamment dès le début du combat de 1993) et à imposer un nouveau "principe" au CCI interdisant aux militants révolutionnaires – en désaccord avec lui - l'usage de cette tradition. En fait, la faction liquidationniste a voulu aussi cacher et faire disparaître les PV des réunions du SI et du SE qui d'une part démentent complètement ses accusations – changeantes selon les moments – contre l'ancien SI, les opposants à la nouvelle politique, et notre fraction et qui ridiculise le travail de la CI ; et d'autre part, parce qu'ils sont une accusation claire des pratiques et de la politique menées par le couple Louise-Peter et ses proches. Et surtout, comme l'aura constaté le lecteur des 14 premiers chapitres de ce document, il pose la question politique du comportement indigne, sinon trouble, de la compagne de Peter : Louise (ex-Avril).

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Notes:

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